Discution avant l'hiver [ PV Lieutenant & Chef ]

Il faisait froid dehors. La saison des Neiges n’allait pas tarder à arriver. J’entrai dans le camp, l’air fier. Je venais de me balader un peu partout et personne ne l’avait remarqué. P-A-R-F-A-I-T ! Je voulus aller à la réserve de gibier pour prendre de quoi manger, quand soudain une grosse boule de chatons et apprentis se rua devant moi. Je les toisai durement en leur hurlant dessus, les petits s’enfuirent sans demander leur reste. Je continuai de m’approcher du tas de gibier, quand soudain j’entendis Étoile de Fumée m’appeler. Bon sang, on ne voulait pas me laisser en paix ?! J’entrais alors dans la tanière de cette bien-aimée chef.
En arrivant dans sa tanière, elle se tenait bien droite, m’attendant. Je la regardai un instant, puis m’assis trèèèès poliment, n’est-ce pas, me demandant ce qu’elle voulait me raconter…

[ C'est pourri mais j'ai une panne d'inpi >< ]

<< Mon lieutenant, l’heure de la saison des neiges se rapprochent et le tas de gibiers est pitoyable ! Je te confis la tache de commencer les réserves. Je m’occupe des patrouilles à partir de maintenant et je veux toujours minimum 2 guerriers aux camps avec 1 apprentis. >>

Je pris le regard d’un petit chaton qui ne comprenait pas. Non, ne vous inquiétez pas, j’avais très bien entendu et compris ce qu’avait dit Étoile de Fumée. Mais ça m’amusait de faire des têtes bizarres et drôles lors des situations critiques. C’est tout moi, ça, tiens… Je me repassais les paroles de la chef dans ma tête. La Saison des Neiges approchait ? Noooon ! Je ne le savais pas, mais alors, pas du tout ! Le tas de gibier était pitoyable ? N’empêche qu’il y avait assez de nourriture pour me nourrir, moi, le Graaand Sombre Eclipse, et voilà que toi, misérable petite chef, me convoquait et m’empêchait de manger ! Mais qu’ai-je donc fait pour mériter ça ?! … J’espère que personne ne lit dans mes pensées. A part vous, cher lecteur, mais ne dites rien à personne, sinon j’vous bouffe.
Donc… Je vais devoir m’occuper des réserves et vérifier s’il reste au moins deux guerriers et un apprenti… Mmmh… C’était peu ! Trop peu ! Comment voulez-vous que je donnasse des ordres à ces trois misérables félins qui restaient dans le Camp ? Sans plus tarder, je répondis :

- Mais deux guerriers et un petit apprenti, c’est peu, non ?

Sans le faire exprès, j’avais bien souligné de la parole le « petit ». Enfin, bon, ce n’était pas ma faute. C’était ma langue qui avait dérapé !

Je sentis comme un léger mécontentement venant de ma très chère chef. Allons, allons, il ne faut pas se mettre dans cet état-là, Étoile de Fumée. C’est moi, vous ne voyez pas ? C’est moi, qui, ô par tous les chats des Clans, qui vous vaincra, qui sera le plus fort, qui sera le plus intelligent, et tout le tralala la qui vient avec ! Vous entendez, ô très chère chef ? Vous entendez bien, je pense, il faut avertir la population que j’existe, que je suis le meilleur. Ils se mettrons tous à genoux devant ma puissance et mon autorité ! … Houlà, il est grand temps que j’arrête de rêver et de penser à n’importe quoi. Quoique, ça peut le faire, encore…

<< Non se n'est pas peu ! C'est suffisant, à moins que tu sois sur qu'on va se faire attaqué, hein ? J'pense pas donc, on doit augmenter notre réserve alors sa suffira emplement ! De plus, l'apprenti pourra donner l'allerte au cas ou le camp sera attaqué, le " petit " comme tu dirais. >>

« Comment pourrait-il donner l’alerte, s’il n’y a que trois félins dans le Camp ? » aurais-je voulu dire. Je ne l’ai pas fait, bien entendu. Je ne voudrais pas qu’Étoile de Fumée – notre si grande chef ! – s’énerve à nouveau. Je me contentai de hocher la tête d’un air effaré, comme si d’un coup, je craignais que la colère de la meneuse ne s’abatte sur moi. J’attendis un instant, un instant assez long, certes, mais c’était un si beau instant de silence, durant lequel Étoile de Fumée s’était redressée. Moi, je restais assis, je la regardais, et enfin, la fin de mon instant arriva, et je lançai :

- Entendu. J’avertirai le Clan de cela.